Un plan de résilience face à la crise
Pour faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine, le gouvernement a annoncé le 16 mars dernier des mesures d’accompagnement dans le cadre d’un plan de résilience. Le point sur les mesures pour les agriculteurs, les forestiers et les industries agroalimentaires.
Quatre mesures vont être mises en œuvre très rapidement :
- l’aide ciblée pour les éleveurs pour compenser les pertes dues aux hausses des coûts de l’aliment ;
- la prise en charge de la moitié de la hausse du coût de l’énergie pour les entreprises dont l’énergie représente plus de 3 % du chiffre d’affaires ;
- la baisse de 15 cts €/litre HT de carburant ;
- la remise sur le carburant et le remboursement & acomptes de la TICPE ;
- la prise en charges des cotisations sociales.
- la prise en charge de la moitié de la hausse du coût de l’énergie pour les entreprises dont l’énergie représente plus de 3 % du chiffre d’affaires ;
- la baisse de 15 cts €/litre HT de carburant ;
- la remise sur le carburant et le remboursement & acomptes de la TICPE ;
- la prise en charges des cotisations sociales.
D’autres mesures de moyen terme visent à sécuriser la production agricole et alimentaire : c’est le cas de la possibilité de valoriser les jachères, de l’incitation à ouvrir de nouvelles négociations commerciales ou encore du plan de sécurisation de la campagne 2022 des engrais.
Et à plus long terme, il s’agira de renforcer la souveraineté alimentaire via quatre axes de travail stratégiques : renforcement du plan protéine végétal, plan de souveraineté azote, plan de développe-ment des énergies fossiles renouvelables, plan de souveraineté fruits et légumes.
Les modalités opérationnelles de ces mesures ne sont pas encore connues. Les services de la Chambre d’agriculture de Bretagne sont mobilisés pour informer les agriculteurs dès qu’elles le seront.